Publié dans Politique

Commune urbaine d’Antananarivo - Des travaux titanesques pour le PDS Richard Ramanambitana

Publié le vendredi, 01 mars 2024

La Commune urbaine d’Antananarivo accueille un nouveau patron. Richard Ramanambitana a été nommé président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo suite au départ de Naina Andriantsitohaina, en janvier dernier pour intégrer le Gouvernement. La nomination du PDS a été officialisée par le ministère de l’Intérieur. Homme de confiance, réputé proche du Président Andry Rajoelina, Richard Ramanambitana a notamment occupé des postes de responsabilité au sein du QG de campagne du Chef de l’État. Il a aussi été nommé sénateur sur le quota du Président de la République. 

Hier, dans une déclaration lors de l’annonce officielle de sa nomination, le nouveau PDS a souligné son engagement envers le développement de la ville. Son objectif est de poursuivre et d’améliorer les initiatives lancées par son prédécesseur afin de positionner Antananarivo comme une vitrine de Madagascar.

Pour atteindre son objectif, l’ancien directeur des relations avec les institutions de la Commune urbaine d’Antananarivo aura à relever des défis titanesques, dont le principal à cet instant est la gestion des déchets, qui est devenue un problème épineux à la fois esthétique et sanitaire pour la ville ces derniers temps. 

Les rues jonchées de détritus nuisent à l’esthétique de la ville, mais elles symbolisent également un défi environnemental et sanitaire majeur. La passation de service avec l’ancien maire prévue pour ce mardi sera l’occasion pour Ramanambitana de dévoiler son plan d’action. Il devra collaborer étroitement avec les autorités locales, la population et d’autres acteurs pour mettre en place des solutions efficaces. 

Son expérience en tant que directeur général d’une institution de formation privée de la Capitale et de promoteur d’événements pour la jeunesse pourront être mise à profit pour éduquer la population sur l’importance de la gestion responsable des déchets.

Corrolaire du problème des ordures et de l’incivisme de certains habitants qui font fi des règles de l’urbanisme, il y a aussi celui des évacuations des eaux usées. En parlant d’eau, l’accès à l’eau potable est un autre problème sur lequel le PDS devra se plancher rapidement. Puis vient aussi le souci de l’état des routes. 

Le nouveau PDS aura également la tâche de mobiliser des ressources financières pour financer tous ses projets. Les caisses de la Commune ne sont pas des plus fournies et l’État ne pourra pas toujours venir en aide. Pour ne pas faciliter les choses, il ne dispose que de quelques mois devant lui. Il restera en poste jusqu’à l’élection du nouveau maire. 

Issu  des Oranges, il devra paver la route du porte flambeau de sa famille politique lors des élections municipales et communales de novembre prochain, en montrant l’image d’une Capitale exempte de reproches aux électeurs.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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